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Après Berlin, le festival "Jazzdor" ouvre son volet strasbourgeois

7 novembre 2008

Un mois après son escapade berlinoise, le festival "Jazzdor" lance ce vendredi sa 23e édition à Strasbourg et proposera du 7 au 21 novembre un savant mariage du jazz et des cultures des six continents.

Jazzdor, le festival de Jazz de StrasbourgL'édition strasbourgeoise, qui attire chaque année 6.000 à 8.000 spectateurs durant la quinzaine, programme une quarantaine de concerts en respectant cette année encore, l'équilibre entre grands jazzmen et jeunes talents.

Après avoir résonné à Berlin, le "Lenin on tour, a road show", avec ses bustes en granit, s'exhibera en ouverture vendredi à Strasbourg dans le film de Nicolas Humbert et Martin Otter : un voyage en semi-remorque dans l'Europe du 21e siècle pour ces statues socialistes, accompagné par la formation "Das Kapital" pour une dernière mondiale et une performance unique en France.

Du côté des têtes d'affiche, l'accordéoniste Richard Galliano et le pianiste britannique Django Bates se produiront respectivement les 13 et 19 novembre, le premier interprétant son "Love day", un hymne à l'amour retraçant une journée de l'aurore au crépuscule, le second offrant un solo d'acrobate partant à la rencontre de son trapèze", selon Philippe Ochem, directeur de Jazzdor.

Le clarinettiste Louis Sclavis viendra présenter son "Imparfait des langues" le 9.

Le pianiste Britannique Matthew Bourne jouera la provocation avec ses "vingt regards sur l'acteur Arnold Schwarzenegger" (le 13). "Chacun comprendra ce qu'il voudra", s'amuse Philippe Ochem.

Les quartets allemand Soko Steidle (le 9) et franco-américain Vigroux/Sharp/Chevillon/Baron (le 11) viendront également présenter leurs créations en première française.

Le saxophoniste alto américain d'origine indienne Rudresh Mahanthappa interprètera lui, avec le pianiste Vijay Iyer, son "Codebook", inspiré des concepts de la cryptographie et de la théorie des nombres, sorte de "balance entre musique sérieuse et improvisations volcaniques".

Plusieurs soirées "Jazzpassage" sont également programmées outre-Rhin notamment à Offenbourg dont le "Requiem for a dying planet", un ciné-concert mêlant deux films de Werner Herzog sur une bande-son composée par Ernst Reijseger.

Quant au concert de clôture, Dianne Reeves offira de son aveu même une voix reflétant son énergie retrouvée.

Source : AFP

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