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100 véhicules hybrides rechargeables à Strasbourg dès 2010

20 octobre 2009

Strasbourg s'apprête à accueillir à partir du premier trimestre 2010 une flotte de 100 véhicules hybrides rechargeables (VHR), une technologie de pointe à laquelle la ville et la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) vont s'associer.

Toyota PriusA l'initiative d'EDF et de Toyota, ces 100 VHR (des Toyota Prius III) seront mis à la disposition d'entreprises et d'administrations pour un usage de véhicules de fonction ou de service durant trois ans. Leur particularité est qu'ils se rechargent directement sur le réseau électrique alors qu'un moteur hybride classique se recharge grâce à l'énergie cinétique stockée lors des phases de freinage. Un VHR, idéal en usage urbain, peut parcourir 20 kilomètres uniquement grâce à son énergie électrique, à moins de 100 km/h, un moteur normal prenant ensuite le relais quand les batteries sont déchargées. Mais cette technologie innovante n'a jamais été testée en condition réelle d'utilisation.

"La ville de Strasbourg va utiliser trois de ces VHR et la communauté urbaine en aura deux", a précisé Roland Ries le maire (PS) de la capitale alsacienne, rappelant que Strasbourg était "une ville pionnière en matière de mobilité urbaine". "Il y aura aussi des voitures pour la préfecture et d'autres pour les grandes entreprises (ndlr: EDF, France Telecom, La Poste,...)", a-t-il ajouté. "Par ailleurs il y aura aussi des véhicules mis à disposition dans le cadre de notre société d'auto-partage, de façon à tester leur usage sur le grand public, et pas seulement dans les entreprises ou les administrations", selon le maire.

L'utilisation de ces VHR va conduire la ville et la CUS à installer 19 bornes de recharge dans les parkings publics et huit autres en centre-ville. Les utilisateurs-testeurs en auront également dans leur entreprise (100 points de charge) et à leur domicile (200 points de charge). Ce "projet Kléber" aura un coût de 90.000 euros sur trois ans pour la ville de Strasbourg (investissement et fonctionnement compris), la CUS déboursant quant à elle 290.000 euros.

Deux projets identiques suivront dans les mois à venir, un aux Etats-Unis et un autre à Tokyo.

Source : AFP bdx/tj/phc

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