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Portrait du jour : Jean-François Jund, Bucarest

23 août 2012

Jean-François Jund, Directeur de JF contact SRL à Bucarest, en Roumanie, répond à 10 questions à l'occasion de nos 4 ans !

 

jean francois jund

1) Jean-François, vous êtes membre du Club des Ambassadeurs d'Alsace. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre engagement ?

Expatrié depuis plus de 11 ans en Roumanie, Alsacien dans l'âme et coordinateur de l'association pour la promotion de l'Alsace en Roumanie, il me semblait légitime de rejoindre le Club des Ambassadeurs d'Alsace.

2) Quels sont vos « outils » pour vendre l'Alsace ?

Faire la promotion de l'Alsace en Roumanie n'est pas très compliquée.

La région Alsace est très connue et dispose d'une excellente notoriété par le biais des institutions : Palais de l'Europe, Parlement Européen, Cour Européenne des Droits de l'Homme. De plus, de nombreux roumains sont d'anciens étudiants « alsaciens ».

Un moteur essentiel de la promotion de l'Alsace est la diffusion de l'information positive par le réseau web : revue de presse et blog.

Nous disposons également d'une excellente relation avec la CCI de Prahova (50 km de Bucarest) dans le partenariat des entreprises entre l'Alsace et la Roumanie.

3) Vous êtes également Directeur de JF contact SRL à Bucarest, en Roumanie. Pouvez-vous nous décrire votre activité ?

J'ai fondé cette société de droit roumain en 2005. Prestataire de services, mon activité principale est l'intelligence économique aux services des entreprises et des institutions qui souhaitent se développer en Roumanie. Nos missions principales : veilles économiques, enquêtes sectorielles, recherches de fournisseurs et fabricants, mises en relations B2B, investigations économiques, évaluation des risques.  

4) Quel a été votre parcours ?

48 ans, originaire de Strasbourg, ma carrière principale a été en gendarmerie nationale. Mon dernier poste, en qualité de coopérant militaire, m'a permis de travailler dans un projet bilatéral franco-roumain pour la restructuration de l'école des officiers de la gendarmerie roumaine à l'ambassade de France à Bucarest. A la suite de cette mission de 4 ans, j'ai décidé de quitter la gendarmerie pour me reconvertir en chef d'entreprise et de m'installer durablement en Roumanie.

5) Pour vous, quel serait le symbole de l'Alsace à Bucarest ?

La « Bretzel » présente également en Roumanie « Covrig » symbole d'une union sans fin. 

6) Qu’est-ce qui vous plait le plus en Alsace ?

Bilinguisme, rigueur, savoir faire, tradition. 

7) Qu'est-ce qui vous manque le plus quand vous quittez l'Alsace pour Bucarest ?

La famille, la gastronomie alsacienne, les produits du terroir.

8) S'il n'était possible d'utiliser qu'un seul argument, lequel choisiriez-vous pour inciter l'un de vos contacts à venir en Alsace (pour visiter, étudier, travailler ou vivre) ?

L'hospitalité épicurienne.

9) Si l’Alsace était…

  • Un moment ? Une balade dans la petite France de Strasbourg
  • Une histoire ? Le retour en France (grâce à Robert Schuman) des Alsaciens du Banat (région Timisoara, Roumanie)
  • Un cadeau ? Une Bugatti
  • Un sens ? Le goût (pour la gastronomie, les traditions)
  • Une personne ? Adrien Zeller, l'humaniste rhénan, visionnaire d'une Alsace internationale

10) Un mot pour la fin ?

L'Union Internationale des Alsaciens, cette association souvent méconnue par les Alsaciens et les entreprises, dont je suis membre, est un véritable réseau humain à travers le monde et un relais pour se lancer à l'international.

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Merci, Jean-François, d'avoir accepté de répondre à nos questions !

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