Portrait du jour : Raymond Herr, Montréal

Raymond Herr, Président de l'Amicale Alsacienne du Québec à Montréal, répond à 10 questions à l'occasion de nos 4 ans !

1) Raymond, vous êtes membre du Club des Ambassadeurs d'Alsace. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre engagement ?

Je suis président de l'amicale Alsacienne du Québec. L'implication dans une action de promotion de l'Alsace de niveau international est dans la logique de celle que j'ai accomplie au niveau du Québec depuis plus de trente ans, assumant différentes fonctions au sein de notre Amicale.

2) Quels sont vos « outils » pour vendre l'Alsace ?

Un grand amour pour l'Alsace, une personnalité forte, de la détermination.

3) Vous êtes également Président de l'Amicale Alsacienne du Québec à Montréal. Pouvez-vous nous décrire votre activité ?

L'Amicale Alsacienne du Québec existe depuis 1979. Par des activités essentiellement sociales et culturelles, elle permet des rencontres enrichissantes entre Alsaciens établis au Québec et leurs amis Québécois.

4) Quel a été votre parcours ?

Je suis arrivé au Québec en 1969, en tant que coopérant culturel, à la suite des mes études à la Faculté des Sciences de l'université de Strasbourg. Ma carrière de professeur de Mathématiques est maintenant terminée et ma retraite me permet de me consacrer plus activement au développement de notre Amicale Alsacienne.

5) Pour vous, quel serait le symbole de l'Alsace à Montréal ?

Je crois que les Québécois connaissent assez bien l'Alsace grâce à ses vins, qu'ils apprécient. Et, comme ce sont de grands voyageurs, ils mettent de plus en plus cette destination à leur programme de vacances.

6) Qu’est-ce qui vous plait le plus en Alsace ?

Après plus de 40 ans à l'étranger, j'aime l'image « historique » de l'Alsace, comme figée dans le temps, un peu folklorique certes, mais qui me rappelle le cadre de vie qui a été celui de mon enfance.

7) Qu'est-ce qui vous manque le plus quand vous quittez l'Alsace pour Montréal ?

Comme je suis un peu gourmand, ces images de vitrines de pâtisseries, les odeurs de pain frais, de pains d'épices et de bretzels des boulangeries et les charcuteries fumées, tellement rares à Montréal, restent pour moi des émerveillements chaque fois renouvelés lors de mes brefs retours en Alsace.

8) S'il n'était possible d'utiliser qu'un seul argument, lequel choisiriez-vous pour inciter l'un de vos contacts à venir en Alsace (pour visiter, étudier, travailler ou vivre) ?

Le bien-vivre dans la vieille tradition européenne.

9) Si l’Alsace était…

• Un moment ? Le 1er dimanche d'août à Sélestat : le corso fleuri, un concentré de fleurs, de traditions et de folklore, et un beau souvenir de mon enfance.
• Une histoire ? Le retour chez eux des « Malgré-nous » à leur libération des camps de prisonniers
  
• Un cadeau ? Un vase de Betschdorf
  
• Un sens ? Le goût
• Une personne ? Albert SCHWEITZER

10) Un mot pour la fin ?

Bravo au Club des Ambassadeurs pour la diffusion de nos valeurs sous toutes leurs formes...

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Merci, Raymond, d'avoir accepté de répondre à nos questions !

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