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Laurent KRUGELL, Directeur Associé d’adPhone

4 août 2011
« L’Alsace, c’est une région, c’est une culture, c’est un état d’esprit. »

 Laurent Krugell, adPhone

1) Laurent, vous êtes l’un des Partenaires du Club des Ambassadeurs d’Alsace. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre engagement ?

La culture internet, les médias sociaux supposent un engagement permanent. Je dois vous dire qu’il en est de même lorsqu’il s’agit de conforter la réputation d’une région comme la nôtre.

Il y a d’un côté l’action des collectivités, des élus, mais je crois plutôt au « travail collectif » et populaire. La force de l’Alsace réside donc dans les talents et les savoir-faire de ceux qui sont ou se disent « d’Alsace ».

Aussi, j’ai trouvé l’initiative intéressante et lorsque je voyage dans les DOV-TOV (départements et territoires d’outres Vosges), je me sens naturellement ambassadeur d’Alsace.

2) Vous êtes également Directeur Associé d’adPhone. Pouvez-vous nous décrire votre activité ?

Notre activité, le marketing mobile. Nous sommes une agence de conseil en marketing et communication dédiée aux mobiles et aux médias sociaux ; notre activité se concentre sur la mobilité, qui est clairement le présent mais surtout l'avenir en termes de communication et même de mode de vie.

adPhone propose une approche globale en termes de conseil, de création de campagnes et de solutions sur les téléphones mobiles, auprès de marques et d’annonceurs, dans l’intégration de ce média dans leurs stratégies marketing.

Nous sommes ainsi spécialisés dans la conception, le développement et la promotion de sites Internet mobiles et d’applications mobiles (iPhone, iPad, Android, WP7, Blackberry…).

 

3) Quel a été votre parcours ?

Directeur fondateur associé d’adPhone, j’ai toujours travaillé dans les TIC, d’abord dans des fonctions commerciales et marketing chez les grands opérateurs télécoms pendant plus de 10 ans (LD Com, SFR, Bouygues Telecom). J'y ai appris mon métier, fait de négociations, de contacts humains et de marketing BtoB. J'y ai acquis ma passion dévorante pour les nouvelles technologies !

Curieux et animé par goût du challenge, je me suis ensuite très naturellement tourné vers l’entrepreneuriat, avec une première création, la société OneMedia qui développait des bornes Bluetooth en Europe. C'était une technologie qui débutait, dans un marché à fort potentiel, la publicité sur mobile.

Cette société  a été introduite sur le Marché Libre de la bourse de Paris le 23 juillet 2008 après une première levée de fonds de 625 000 euros.

Poussé par ma passion pour le marketing, ma connaissance des réseaux, des technologies mobile, la croissance à trois chiffres du marché de la publicité sur le media mobile (1,1 M$ en 2007 pour 13,8 M$ en 2014 - Etude IDATE déc. 2010), il m’est apparu évident qu'il fallait se lancer dans la création fin 2009 d’une agence en marketing mobile : adPhone.

La société compte une vingtaine d'applications (iPhone, iPad, Android) et de sites Internet mobiles pour des clients comme Leroy Merlin, Hager, SuperServices, ifell...

Aujourd'hui je suis heureux qu'adPhone rejoigne le Groupe swingmobility.

Notre vision commune du marché et l'alliance de nos compétences réciproques, le conseil en marketing mobile d'une part et les savoir-faire innovants et techniques dans les solutions logicielles de mobilité orientées métiers d'autre part ne peuvent que nous offrir une croissance exponentielle sur un marché à fort potentiel.

L'étude Forrester de fév. 2011 estime à 88 % les entreprises commençant à élaborer une vraie stratégie mobile au sein de leur mix média.

4) Comment s’exprime votre engagement en faveur de l’Alsace ?

L’Alsace, c’est une région, c’est une culture, c’est un état d’esprit. Je me sens Alsacien et Européen, il est donc logique que je défende finalement ce qui fait ma différence et la région de mes racines.

Mon engagement est aussi un engagement ouvert. Il s’agit de partager les richesses de l’Alsace, d’en faire découvrir les secrets et les paradoxes et de valoriser son tissu économique, mais aussi d’autres domaines comme la gastronomie, la culture

 

5) Êtes-vous Alsacien d’origine ou de cœur ?

Je suis né en Alsace. Mais concernant l’Alsace, je vous invite à découvrir une chanson bretonne du groupe Tri Yann, « La découverte et l’ignorance ». Partout où il y a marqué « Bretagne » remplacez par « Alsace »…

« L’Alsace n'existe que si à chaque génération des hommes se reconnaissent alsaciens »... Raison de plus d’encourager ceux qui s’en font les ambassadeurs.

 

6) Qu’est-ce qui vous plait le plus en Alsace ?

Tout et ce qui n’existe pas encore.
Il y a d’un côté l’Alsace des pierres, celles du Haut-Koenigsbourg, celle de la Cathédrale, celle du Donon, de l’autre l’Alsace de l’innovation. Je pense là au Professeur Marescaux, mais aussi à l’Université de Strasbourg, unie et performante.

Dans ce qui n’existe pas encore, je pense à la fusion des collectivités. Une région comme la nôtre doit s’unir, réduire les échelons administratifs et aller de l’avant.

J’aime l’Alsace en entier. Ce qu’elle fut, ce qu’elle est et ce qu’elle deviendra. Là, s’esch noch viel zu mache. Il reste beaucoup à faire.

 

7) S’il n’était possible d’utiliser qu’un seul argument, lequel choisiriez-vous pour inciter un de vos contacts à venir en Alsace (pour visiter, étudier, travailler ou vivre) ?

L’Alsace est une terre de France au cœur de l’Europe Rhénane. Elle est la courroie naturelle du couple franco-allemand. On y cultive des traditions, de la vigne et du houblon et des valeurs. Elle est le point de démarrage idéal de success-stories personnels et économiques.

 

8) Quels sont vos « outils » pour vendre l’Alsace ?

  • L’Alsace n’est pas à vendre. Par contre, il faut la promouvoir. Pour se faire l’outil premier, c’est le cœur, c’est l’amour de l’Alsace qu’il faut vanter.
  • Après on rentre dans le rationnel et l’argumentation. Là, petit à petit, on invite à découvrir ce qui fait la richesse et l’attractivité de l’Alsace.
  • L’outil idéal là ? Mon Mac Book, mon iPad et ma connaissance de la région.


9) Si l’Alsace était…

  • Un moment ? Je vous dirais bien le Moyen-age. Imaginez un instant l’animation des rues, et un jour la pose de la première pierre de la Cathédrale. Ce chantier et la façade imaginée par Erwin von Steinbach ont mobilisé la foi des hommes, le savoir-faire des corporations et l’imagination innovante des architectes et conducteurs de cet immense chantier.
  • Une histoire ? Celle de l’Europe naturellement avec ses bons et ses mauvais moments. Mais cette histoire est sans fin. Nous avons à en écrire les pages, chacun à notre niveau.
  • Un cadeau ? Une bouteille de vin, naturellement. Le fruit de la rencontre des hommes et de la vigne et l’alchimie d’un savoir-faire maîtrisé.
  • Un sens ? La vue. L’Alsace se voit et se montre. La vue laisse imaginer tous les possibles.
  • Une personne ? Il n’est pas alsacien au sens propre, mais je dirais Gutenberg. Il révolutionne l’imprimerie. Je pense à ce que cela a impliqué dans la transmission des savoirs. Je pense aussi naturellement au fait que l’imprimerie traditionnelle est aujourd’hui remplacée par des supports numériques auxquels je dois beaucoup.


10) Un mot pour la fin ?

Un mot…. Je dirai « G’sundheit », santé. C’est ce que l’on se souhaite lorsque l’on trinque entre amis en Alsace. C’est ce que l’on peut souhaiter de mieux à l’Alsace et bien sûr à l’ensemble de ses ambassadeurs.

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Merci, Laurent, d'avoir accepté de témoigner à propos de votre expérience en Alsace !

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